La Croix Lumière Glorieuse du Paraclet  “satan exterminé le 13/09/1989”.  Elle est le symbole de l'Alpha à l'Oméga : du Commandement originel au Jugement Dernier. Pour l’Esprit de l’Homme, elle apporte le Discernement spirituel à travers les Transmissions spirituelles venant de Dieu Lumière

- 28/08/1989 Lumière sur

  l'origine de la Création


- 07/09/1989 Lumière sur la

  Rédemption - Résurrection


- 13/09/1989 Lumière sur

  l'extermination de satan

La Croix Lumière Glorieuse, elle est l'Accès direct à la Connaissance spirituelle de Dieu Lumière.  Liée au Glaive de l'Arbre de Vie, elle ressuscitera ton Esprit et délivrera ton Âme, elle te révèlera Pourquoi tu vis, pourquoi tu meurs.

Pour comprendre la venue du Jugement Dernier, vous pouvez communiquer avec Dieu Lumière Lui-même au moyen de songes, visions, apparitions, transmissions, messages spirituels, etc. Pour cela, Il suffit de Lui adresser votre prière en invoquant son symbole spirituel "la Croix Lumière Glorieuse sur la mort de satan", vous apparaîtra une Âme, soit d'un Prophète ou autre, spirituellement l'Âme vous parlera pour obtenir le Discernement spirituel sur votre question posée (vos yeux s'ouvriront sur ce qui est vrai / ce qui est faux)

La Croix Glorieuse sur satan : l'Humanité ne trouvera pas la Paix, tant qu'elle ne connaîtra pas le Message (le Commandement originel) et ne le mettra pas en pratique (fouler aux pieds l'esprit de satan), elle ne connaîtra pas la Paix de la Délivrance du mal pour rejoindre l'Autre Monde de Lumière.


Depuis l'origine du monde à nos jours, des multitudes innombrables de personnes ont reçu des révélations spirituelles venant de Dieu Lumière, tout particulièrement ses Serviteurs, à l'exemple de ceux mentionnés ci-dessous.


ADAM ET EVE / Genèse ch.3. Yahvé Dieu prit l'homme et l'établit dans le jardin d'Éden pour le cultiver et le garder. Et Yahvé Dieu fit à l'homme ce commandement : Tu peux manger de tous les arbres du jardin. Mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal tu ne mangeras pas, car, le jour où tu en mangeras, tu deviendras passible de mort.

NOÉ / Genèse ch.6-7. Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est arrivée, je l'ai décidé, car la terre est pleine de violence à cause des hommes et je vais les faire disparaître de la terre. Fais-toi une arche en bois résineux, tu la feras en roseaux et tu l'enduiras de bitume en dedans et en dehors. Voici comment tu la feras : trois cents coudées pour la longueur de l'arche, cinquante coudées pour sa largeur, trente coudées pour sa hauteur. Tu feras à l'arche un toit et tu l'achèveras une coudée plus haut, tu placeras l'entrée de l'arche sur le côté et tu feras un premier, un second et un troisième étage. Pour moi, je vais amener le déluge, les eaux, sur la terre, pour exterminer de dessous le ciel toute chair ayant souffle de vie : tout ce qui est sur la terre doit périr. Mais j'établirai mon alliance avec toi et tu entreras dans l'arche, toi et tes fils, ta femme et les femmes de tes fils avec toi. De tout ce qui vit, de tout ce qui est chair, tu feras entrer dans l'arche deux de chaque espèce pour les garder en vie avec toi; qu'il y ait un mâle et une femelle. De chaque espèce d'oiseaux, de chaque espèce de bestiaux, de chaque espèce de toutes les bestioles du sol, un couple viendra avec toi pour que tu les gardes en vie. De ton côté, procure-toi de tout ce qui se mange et fais-en provision : cela servira de nourriture pour toi et pour eux. Noé agit ainsi; tout ce que Dieu lui avait commandé, il le fit. Yahvé dit à Noé : Entre dans l'arche, toi et toute ta famille, car je t'ai vu seul juste à mes yeux parmi cette génération. De tous les animaux purs, tu prendras sept paires, le mâle et sa femelle; des animaux qui ne sont pas purs, tu prendras un couple, le mâle et sa femelle et aussi des oiseaux du ciel, sept paires, le mâle et sa femelle, pour perpétuer la race sur toute la terre. Car encore sept jours et je ferai pleuvoir sur la terre pendant quarante jours et quarante nuits et j'effacerai de la surface du sol tous les êtres que j'ai faits. Noé fit tout ce que Yahvé lui avait commandé.


ABRAHAM / Genèse ch.15. La Parole de Yahvé fut adressée à Abram, dans une vision : «Ne crains pas, Abram ! Je suis ton bouclier, ta récompense sera très grande». Abram répondit : «Mon Seigneur Yahvé, que me donnerais-tu ? Je m'en vais sans enfant…». Abram dit «Voici que tu ne m'as pas donné de descendance et qu'un des gens de ma maison héritera de moi». Alors cette parole de Yahvé lui fut adressée : «Celui-là ne sera pas ton héritier, mais bien quelqu'un issu de ton sang». Il le conduisit dehors et dit : «Lève les yeux au ciel et dénombre les étoiles si tu peux les dénombrer» et Il lui dit : «Telle sera ta postérité».


ABRAHAM / Genèse ch.18. Yahvé lui apparut au Chêne de Mambré, tandis qu'il était assis à l'entrée de la tente, au plus chaud du jour. Ayant levé les yeux, voilà qu'il vit trois hommes qui se tenaient debout près de lui ; dès qu'il les vit, il courut de l'entrée de la Tente à leur rencontre et se prosterna à terre. Il dit : Monseigneur, je t'en prie, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, veuille ne pas passer près de ton serviteur sans t'arrêter.


ABRAHAM / Genèse ch.20. Abraham partit de là pour le pays du Négeb et demeura entre Cadès et Shur. Il vint séjourner à Gérar. Abraham dit de sa femme Sara : C'est ma sœur et Abimélek, le roi de Gérar, fit enlever Sara. Mais Dieu visita Abimélek en songe, pendant la nuit, et lui dit : Tu vas mourir à cause de la femme que tu as prise, car elle est une femme mariée. Abimélek, qui ne s'était pas approché d'elle, dit : Mon Seigneur, vas-tu aussi tuer quelqu'un d'innocent ? N'est-ce pas lui qui m'a dit : C'est ma sœur, et elle, oui elle-même, a dit : C'est mon frère. C'est avec une bonne conscience et des mains pures que j'ai fait cela ! Dieu lui répondit dans le songe : Moi aussi je sais que tu as fait cela en bonne conscience, et c'est encore moi qui t'ai retenu de pécher contre moi; aussi n'ai-je pas permis que tu la touches. Maintenant, rends la femme de cet homme : il est prophète et il intercédera pour toi afin que tu vives. Mais si tu ne la rends pas, sache que tu mourras sûrement, avec tous les tiens. Abimélek se leva tôt et appela tous ses serviteurs. Il leur raconta toute cette affaire et les hommes eurent grand-peur.


JACOB / Genèse ch.28. Il eut un songe : Voilà qu'une échelle était dressée sur la terre et son sommet atteignait le ciel, et des anges de Dieu y montaient et descendaient ! Voilà que Yahvé se tenait devant de lui et dit : «Je suis Yahvé, le Dieu d'Abraham ton ancêtre et le Dieu d'Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je la donne à toi et à ta descendance. Ta descendance deviendra nombreuse comme la poussière du sol, tu déborderas à l'occident et à l'orient, au septentrion et au midi, et tous les clans de la terre se béniront par toi et par ta descendance. Je suis avec toi, je te garderai partout où tu iras et te ramènerai en ce pays, car je ne t'abandonnerai pas, que je n'aie accompli ce que je t'ai promis.» Jacob s'éveilla de son sommeil et dit : «En Vérité, Yahvé est en ce lieu et je ne le savais pas !» Il eut peur et dit : «Que ce lieu est redoutable ! Ce n'est rien de moins qu'une maison de Dieu et la porte du ciel !».

JACOB / LABAN / Genèse ch.31. Jacob apprit que les fils de Laban disaient : «Jacob a pris tout ce qui était à notre père et c'est aux dépens de notre père qu'il a constitué toute cette richesse.» Jacob vit à la mine de Laban qu'il n'était plus avec lui comme auparavant. Yahvé dit à Jacob : «Retourne au pays de tes pères, dans ta patrie, et je serai avec toi.» Jacob fit appeler Rachel et Léa aux champs où étaient ses troupeaux, et il leur dit : «Je vois à la mine de votre père qu'il n'est plus à mon égard comme auparavant, mais le Dieu de mon père a été avec moi. Vous savez vous-mêmes que j'ai servi votre père de toutes mes forces. Votre père s'est joué de moi, il a changé dix fois mon salaire, mais Dieu ne lui a pas permis de me faire du tort. Chaque fois qu'il disait : "Ce qui est moucheté sera ton salaire", toutes les bêtes mettaient bas des petits mouchetés ; chaque fois qu'il disait : "Ce qui est rayé sera ton salaire", toutes les bêtes mettaient bas des petits rayés, et Dieu a enlevé son bétail à votre père et me l'a donné. Il arriva, au temps où les bêtes entrent en chaleur, que je levai les yeux et je vis en songe que les boucs en passe de saillir les bêtes étaient rayés, tachetés ou tavelés. L'Ange de Dieu me dit en songe : "Jacob", et je répondis : "Oui". Il dit : "Lève les yeux et vois : tous les boucs qui saillissent les bêtes sont rayés, tachetés ou tavelés, car j'ai vu tout ce que Laban te fait. Je suis le Dieu qui t'est apparu à Béthel, où tu as oint une stèle et où tu m'as fait un vœu. Maintenant debout, sors de ce pays et retourne dans ta patrie".» Rachel et Léa lui répondirent ainsi : «Avons-nous encore une part et un héritage dans la maison de notre père ? Ne sommes-nous pas considérées par lui comme des étrangères, puisqu'il nous a vendues et qu'il a ensuite mangé notre argent ? Oui, toute la richesse que Dieu a retirée à notre père est à nous et à nos enfants. Fais donc maintenant tout ce que Dieu t'a dit». Jacob se leva, fit monter ses enfants et ses femmes sur des chameaux, et poussa devant lui tout son bétail, - avec tous les biens qu'il avait acquis, le bétail qui lui appartenait et qu'il avait acquis en Paddân-Aram, - pour aller chez son père Isaac, au pays de Canaan. Laban était allé tondre son troupeau et Rachel déroba les idoles domestiques qui étaient à son père. Jacob abusa l'esprit de Laban l'Araméen en ne lui laissant pas soupçonner qu'il fuyait. Il s'enfuit avec tout ce qu'il avait, il partit, passa le Fleuve et se dirigea vers le mont Galaad. Le troisième jour, on apprit à Laban que Jacob s'était enfui. Il prit ses frères avec lui, le poursuivit sept jours de chemin et l'atteignit au mont Galaad. Dieu visita Laban l'Araméen dans une vision nocturne et lui dit : «Garde-toi de dire à Jacob quoi que ce soit».


JOSEPH / Genèse ch.37. Or Joseph eut un songe et il en fit part à ses frères qui le haïrent encore plus. Il leur dit : «Écoutez le rêve que j'ai fait : il me paraissait que nous étions à lier des gerbes dans les champs, et voici que ma gerbe se dressa et qu'elle se tint debout, et vos gerbes l'entourèrent et elles se prosternèrent devant ma gerbe.» Ses frères lui répondirent : «Voudrais-tu donc régner sur nous en roi ou bien dominer en maître ?» et ils le haïrent encore plus, à cause de ses rêves et de ses propos. Il eut encore un autre songe, qu'il raconta à ses frères. Il dit : «J'ai encore fait un rêve : il me paraissait que le soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant moi.» Il raconta cela à son père et à ses frères, mais son père le gronda et lui dit : «En voilà un rêve que tu as fait ! Allons-nous donc, moi, ta mère et tes frères, venir nous prosterner devant toi ?» Ses frères furent jaloux de lui, mais son père gardait la chose dans sa mémoire.


JOSEPH / Genèse ch.37. Joseph partit en quête de ses frères et il les trouva à Dotân. Ils l'aperçurent de loin et, avant qu'il n'arrivât près d'eux, ils complotèrent de le faire mourir. Ils se dirent entre eux : «Voilà l'homme aux songes qui arrive ! Maintenant, venez, tuons-le et jetons-le dans n'importe quelle citerne; nous dirons qu'une bête féroce l'a dévoré. Nous allons voir ce qu'il adviendra de ses songes !».


PHARAON / Genèse ch.41. Joseph dit à Pharaon : «Le Pharaon n'a fait qu'un seul songe : Dieu a annoncé à Pharaon ce qu'il va accomplir. Les sept belles vaches représentent sept années, et les sept beaux épis représentent sept années, c'est un seul et même songe. Les sept vaches maigres et laides qui montent ensuite représentent sept années et aussi les sept épis grêles et brûlés par le vent d'est : c'est qu'il y aura sept années de famine. C'est ce que j'ai dit à Pharaon; Dieu a montré à Pharaon ce qu'il va accomplir : voici que viennent sept années où il y aura grande abondance dans tout le pays d'Égypte, puis leur succéderont sept années de famine et on oubliera toute l'abondance dans le pays d'Égypte ; la famine épuisera le pays et l'on ne saura plus ce qu'était l'abondance dans le pays, en face de cette famine qui suivra, car elle sera très dure. Et si le songe de Pharaon s'est renouvelé deux fois, c'est que la chose est bien décidée de la part de Dieu et que Dieu a hâte de l'accomplir. Maintenant, que Pharaon discerne un homme intelligent et sage et qu'il l'établisse sur le pays d'Égypte. Que Pharaon agisse et qu'il institue des fonctionnaires sur le pays ; il imposera au cinquième le pays d'Égypte pendant les sept années d'abondance, ils ramasseront tous les vivres de ces bonnes années qui viennent, ils emmagasineront le blé sous l'autorité de Pharaon, ils mettront les vivres dans les villes et les y garderont. Ces vivres serviront de réserve au pays pour les sept années de famine qui s'abattront sur le pays d'Égypte, et le pays ne sera pas exterminé par la famine.».

JACOB / Genèse ch.46. Israël partit avec tout ce qu'il possédait. Arrivé à Bersabée, il offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac et Dieu dit à Israël dans une vision nocturne : «Jacob ! Jacob !» et il répondit : «Me voici». Dieu reprit : «Je suis El, le Dieu de ton père. N'aie pas peur de descendre en Égypte, car là-bas je ferai de toi une grande nation. C'est moi qui descendrai avec toi en Égypte, c'est moi aussi qui t'en ferai remonter, et Joseph te fermera les yeux.».


MOÏSE / Exode ch.3. Moïse faisait paître le petit bétail de Jéthro, son beau-père, prêtre de Madiân ; il l'emmena par-delà le désert et parvint à la montagne de Dieu, l'Horeb. L'Ange de Yahvé lui apparut, dans une flamme de feu, du milieu d'un buisson. Moïse regarda : le buisson étaita embrasé mais le buisson ne se consumait pas. Moïse dit : «Je vais faire un détour pour voir cet étrange spectacle, et pourquoi le buisson ne se consume pas». Yahvé vit qu'il faisait un détour pour voir, et Dieu l'appela du milieu du buisson. «Moïse, Moïse», dit-il, et il répondit : «Me voici». Il dit : «N'approche pas d'ici, retire tes sandales de tes pieds car le lieu où tu te tiens est une terre sainte». Et il dit : «Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob». Alors Moïse se voila la face, car il craignait de fixer son regard sur Dieu.


MOÏSE / Nombres ch.12. Miryam, ainsi qu'Aaron, parla contre Moïse à cause de la femme kushite qu'il avait prise. Car il avait épousé une femme kushite. Et ils dirent : «Yahvé ne parlerait-il donc qu'à Moïse ? N'a-t-il pas parlé à nous aussi ?» Yahvé entendit. Or Moïse était un homme très humble, l'homme le plus humble que la terre ait porté. Soudain, Yahvé dit à Moïse, à Aaron et à Miryam : «Venez-vous-en tous les trois à la Tente du Rendez-vous.» Ils allèrent tous trois, et Yahvé descendit dans une colonne de nuée et se tint à l'entrée de la Tente. Il appela Aaron et Miryam ; tous deux s'avancèrent. Yahvé dit : «Écoutez donc mes paroles : S'il y a parmi vous un prophète, c'est en vision que je me révèle à lui, c'est dans un songe que je lui parle. Il n'en est pas ainsi de mon serviteur Moïse, toute ma maison lui est confiée. Je lui parle face à face dans l'évidence, non en énigmes, et il voit la forme de Yahvé. Pourquoi avez-vous osé parler contre mon serviteur Moïse ?» La colère de Yahvé s'enflamma contre eux. Il partit et la nuée quitta la tente. Voilà que Miryam était devenue lépreuse, blanche comme neige. Aaron se tourna vers elle : elle était devenue lépreuse.


GÉDÉON  / Livre des Juges ch.6. L'Ange de Yahvé vint et s'assit sous le térébinthe d'Ophra, qui appartenait à Yoash d'Abiézer. Gédéon, son fils, battait le blé dans le pressoir pour le soustraire à Madiân, et l'Ange de Yahvé lui apparut : «Yahvé avec toi, lui dit-il, vaillant guerrier !» Gédéon lui répondit : «Je t'en prie mon Seigneur ! Si Yahvé est avec nous, d'où vient tout ce qui nous arrive ? Où sont tous ces prodiges que nous racontent nos pères quand ils disent : «Yahvé ne nous a-t-il pas fait monter d'Égypte ?» Et maintenant Yahvé nous a abandonnés, il nous a livrés au pouvoir de Madiân...» Alors Yahvé se tourna vers lui et lui dit : «Va avec la force qui t'anime et tu sauveras Israël de la main de Madiân. N'est-ce pas moi qui t'envoie ?» - «Pardon, mon Seigneur ! lui répondit Gédéon, comment sauverais-je Israël ? Mon clan est le plus pauvre en Manassé et moi, je suis le dernier dans la maison de mon père.» Yahvé lui répondit : «Je serai avec toi et tu battras Madiân comme si c'était un seul homme.» Gédéon lui dit : «Si j'ai trouvé grâce à tes yeux, donne-moi un signe que c'est toi qui me parles. Ne t'éloigne pas d'ici, je te prie, jusqu'à ce que je revienne vers toi. Je t'apporterai mon offrande et je la déposerai devant toi.» Et il répondit : «Je resterai jusqu'à ton retour.».


GÉDÉON  / Livre des Juges ch.7. Gédéon vint donc et voici qu'un homme racontait un rêve à son camarade; il disait : «Voici le rêve que j'ai fait : une galette de pain d'orge roulait dans le camp de Madiân, elle atteignit la tente, elle la heurta et la renversa sens dessus dessous.» Son camarade lui répondit : «Ce ne peut être que l'épée de Gédéon, fils de Yoash, l'Israélite. Dieu a livré entre ses mains Madiân et tout le camp.» Quand il eut entendu le récit du songe et son explication, Gédéon se prosterna, puis il revint au camp d'Israël et dit : «Debout ! car Yahvé a livré entre vos mains le camp de Madiân!».

DAVID / 1er Livre de Samuel ch.24. David monta de là et s'établit dans les falaises d'Engaddi. Quand Saül revint de la poursuite des Philistins, on l'informa en disant : «Voici que David est au désert d'Engaddi.» Alors Saül prit trois mille hommes d'élite de tout Israël et partit à la recherche de David et de ses hommes en face des Rochers des Bouquetins. Il arriva aux parcs à moutons qui sont près du chemin ; il y a là une grotte où Saül entra pour se couvrir les pieds. Or David et ses hommes étaient assis au fond de la grotte. Les hommes de David lui dirent : «Voici le jour dont Yahvé t'a dit : Voici que je vais te livrer ton ennemi entre tes mains et tu agiras envers lui comme bon te semblera.» David se leva et coupa furtivement le pan du manteau de Saül. Après quoi, le cœur lui battit, d'avoir coupé le pan du manteau de Saül. Il dit à ses hommes : «Que Yahvé m'ait en abomination si je fais cela à Monseigneur, l'oint de Yahvé, en portant la main sur lui, car il est l'oint de Yahvé.» Par ses paroles David retint ses hommes et ne leur permit pas de se dresser contre Saül. Saül se redressa, quitta la grotte et alla son chemin.


DAVID / 2ème Livre de Samuel ch.7. Quand le roi habita sa maison et que Yahvé eut accordé le repos alentour face à ses ennemis, le roi dit au prophète Natân : «Vois donc ! J'habite une maison de cèdre et l'arche de Dieu habite sous une tente de toile !» Natân répondit au roi : «Va et fais tout ce qui te tient à cœur, car Yahvé est avec toi.» Mais, cette même nuit, la parole de Yahvé fut adressée à Natân en ces termes : «Va dire à mon serviteur David : Ainsi parle Yahvé. Est-ce toi qui me construiras une maison pour que j'y habite ? Je n'ai jamais habité de maison depuis le jour où j'ai fait monter d'Égypte les Israélites jusqu'à aujourd'hui, mais je cheminais sous une tente et sous un abri. Pendant tout le temps où j'ai voyagé avec tous les Israélites, ai-je dit à un des juges d'Israël, que j'avais institués comme pasteurs de mon peuple Israël : «Pourquoi ne me bâtissez-vous pas une maison de cèdre ?" Maintenant donc, tu parleras ainsi à mon serviteur David : Ainsi parle Yahvé Sabaot. C'est moi qui t'ai pris au pâturage, derrière le troupeau, pour être chef de mon peuple Israël. J'ai été avec toi partout où tu allais ; j'ai supprimé devant toi tous tes ennemis. Je te donnerai un grand nom comme le nom des plus grands de la terre. Je fixerai un lieu à mon peuple Israël, je l'y planterai, il demeurera en cette place, il ne sera plus ballotté et des scélérats ne continueront plus à l'opprimer comme auparavant, depuis le temps où j'instituais des juges sur mon peuple Israël. Je t'ai accordé le repos face à tes ennemis. Yahvé t'annonce qu'il te fera une maison. Et quand tes jours seront accomplis et que tu seras couché avec tes pères, j'élèverai ta descendance après toi, celui qui sera issu de tes entrailles, et j'affermirai sa royauté. C'est lui qui bâtira une maison pour mon Nom et j'affermirai pour toujours son trône royal. Je serai pour lui un père et il sera pour moi un fils : s'il se fourvoie, je le châtierai avec une verge d'homme et par les coups que donnent les humains. Ma fidélité ne s'écartera pas de lui comme je l'ai écartée de Saül que j'ai écarté de devant toi. Ta maison et ta royauté subsisteront à jamais devant moi ; ton trône sera affermi à jamais.» C'est selon toutes ces paroles et selon toute cette vision que Natân parla à David.


SALOMON / 1er Livre des Rois ch.3. A Gabaôn, Yahvé apparut la nuit en songe à Salomon. Dieu dit : «Demande ce que je dois te donner.»  Salomon répondit : «Tu as témoigné une grande bienveillance à ton serviteur David, mon père, et celui-ci a marché devant toi dans la fidélité, la justice et la droiture du cœur ; tu lui as gardé cette grande bienveillance et tu as permis qu'un de ses fils soit aujourd'hui assis sur son trône.  Maintenant, Yahvé mon Dieu, tu as établi roi ton serviteur à la place de mon père David, et moi, je suis un tout jeune homme, je ne sais pas agir en chef.  Ton serviteur est au milieu du peuple que tu as élu, un peuple nombreux, si nombreux qu'on ne peut le compter ni le recenser.  Donne à ton serviteur un cœur plein de jugement pour gouverner ton peuple, pour discerner entre le bien et le mal, car qui pourrait gouverner ton peuple, qui est si grand ?»  Il plut au regard du Seigneur que Salomon ait fait cette demande ;  et Dieu lui dit : «Parce que tu as demandé cela, que tu n'as pas demandé pour toi de longs jours, ni la richesse, ni la vie de tes ennemis, mais que tu as demandé pour toi le discernement du jugement,  voici que je fais ce que tu as dit : je te donne un cœur sage et intelligent comme personne ne l'a eu avant toi et comme personne ne l'aura après toi.  Et même ce que tu n'as pas demandé, je te le donne aussi : une richesse et une gloire comme à personne parmi les rois.  Et si tu suis mes voies, gardant mes lois et mes commandements comme a fait ton père David, je t'accorderai une longue vie.»  Salomon s'éveilla et voilà que c'était un songe. Il rentra à Jérusalem et se tint devant l'arche de l'alliance du Seigneur ; il offrit des holocaustes et des sacrifices de communion et donna un banquet à tous ses serviteurs.

SALOMON / 1er Livre des Rois ch.9. Après que Salomon eut achevé de construire le Temple de Yahvé, le palais royal et tout ce qu'il plut à Salomon de réaliser, Yahvé apparut une seconde fois à Salomon comme il lui était apparu à Gabaôn. Yahvé lui dit : «J'exauce la prière et la supplication que tu m'as présentées. Je consacre cette maison que tu as bâtie, en y plaçant mon Nom à jamais ; mes yeux et mon cœur y seront toujours. Pour toi, si tu marches devant moi comme a fait ton père David, dans l'innocence du cœur et la droiture, si tu agis selon tout ce que je te commande et si tu observes mes lois et mes ordonnances, je maintiendrai pour toujours ton trône royal sur Israël, comme je l'ai promis à ton père David quand j'ai dit : «Il ne te manquera jamais un descendant sur le trône d'Israël» ; mais si vous m'abandonnez, vous et vos fils, si vous n'observez pas les commandements et les lois que je vous ai proposés, si vous allez servir d'autres dieux et leur rendez hommage, alors je retrancherai Israël du pays que je lui ai donné ; ce Temple que j'ai consacré à mon Nom, je le rejetterai de ma présence, et Israël sera la fable et la risée de tous les peuples. Ce Temple en ruines, tous ceux qui le longeront seront stupéfaits ; ils siffleront et diront : «Pourquoi Yahvé a-t-il fait cela à ce pays et à ce Temple ?» et l'on répondra : «Parce qu'ils ont abandonné Yahvé leur Dieu qui avait fait sortir leurs pères du pays d'Égypte, qu'ils se sont attachés à d'autres dieux et qu'ils leur ont rendu hommage et culte, voilà pourquoi Yahvé leur a envoyé tous ces maux». ».


ELIE / 1er Livre des Rois ch.17. La parole de Yahvé lui fut adressée en ces termes : «Va-t'en d'ici, dirige-toi vers l'orient et cache-toi au torrent de Kerit, qui est à l'est du Jourdain.  Tu boiras au torrent et j'ordonne aux corbeaux de te donner à manger là-bas.»  Il partit donc et il fit comme Yahvé avait dit et alla s'établir au torrent de Kerit, à l'est du Jourdain. Les corbeaux lui apportaient du pain et de la viande le matin, du pain et de la viande le soir, et il buvait au torrent.  Mais il arriva au bout d'un certain temps que le torrent sécha, car il n'y avait pas eu de pluie dans le pays.  Alors la parole de Yahvé lui fut adressée en ces termes :  «Lève-toi et va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et tu y demeureras. Voici que j'ordonne là-bas à une veuve de te donner à manger.»  Il se leva et alla à Sarepta.


ELIE / 1er Livre des Rois ch.18. Il se passa longtemps et la parole de Yahvé fut adressée à Élie, la troisième année, en ces termes : «Va te montrer à Achab, je vais envoyer la pluie sur la face de la terre.» Et Élie partit pour se montrer à Achab.


ELIE / 1er Livre des Rois ch.19. Là, il entra dans la grotte et il y resta pour la nuit. Voici que la parole de Yahvé lui fut adressée, lui disant : «Que fais-tu ici, Élie ?» Il répondit : «Je suis rempli d'un zèle jaloux pour Yahvé Sabaot, parce que les Israélites ont abandonné ton alliance, qu'ils ont abattu tes autels et tué tes prophètes par l'épée. Je suis resté moi seul et ils cherchent à m'enlever la vie.» Il lui fut dit : «Sors et tiens-toi dans la montagne devant Yahvé.» Et voici que Yahvé passa. Il y eut un grand ouragan, si fort qu'il fendait les montagnes et brisait les rochers, en avant de Yahvé, mais Yahvé n'était pas dans l'ouragan ; et après l'ouragan un tremblement de terre, mais Yahvé n'était pas dans le tremblement de terre ;  et après le tremblement de terre un feu, mais Yahvé n'était pas dans le feu ; et après le feu, le son d'un silence subtil. Dès qu'Élie l'entendit, il se voila le visage avec son manteau, il sortit et se tint à l'entrée de la grotte. Alors une voix lui parvint, qui dit : «Que fais-tu ici, Élie ?»  Il répondit : «Je suis rempli d'un zèle jaloux pour Yahvé Sabaot, parce que les Israélites ont abandonné ton alliance, qu'ils ont abattu tes autels et tué tes prophètes par l'épée. Je suis resté moi seul, et ils cherchent à m'enlever la vie.» Yahvé lui dit : «Va, retourne par le même chemin, vers le désert de Damas. Tu iras oindre Hazaèl comme roi d'Aram. Tu oindras Jéhu fils de Nimshi comme roi d'Israël, et tu oindras Élisée fils de Shaphat, d'Abel-Mehola, comme prophète à ta place. Celui qui échappera à l'épée de Hazaèl, Jéhu le fera mourir, et celui qui échappera à l'épée de Jéhu, Élisée le fera mourir. Mais j'épargnerai en Israël sept milliers, tous les genoux qui n'ont pas plié devant Baal et toutes les bouches qui ne l'ont pas baisé.».


JOB / ch.33 : Elihu parle à Job. Pourquoi lui chercher querelle parce qu'il ne te répond pas mot pour mot ? Dieu parle d'une façon et puis d'une autre, sans qu'on prête attention. Par des songes, par des visions nocturnes, quand une torpeur s'abat sur les humains et qu'ils sont endormis sur leur couche, alors il parle à leurs oreilles, il les épouvante par des apparitions, pour détourner l'homme de ses oeuvres et mettre fin à son orgueil. Il préserve ainsi son âme de la fosse, sa vie du passage par le Canal. Il le corrige aussi sur son grabat par la souffrance, quand ses os tremblent sans arrêt, quand sa vie prend en dégoût la nourriture et son appétit les friandises; quand sa chair se consume à vue d'oeil et que se dénudent les os qui étaient cachés; quand son âme approche de la fosse et sa vie du séjour des morts.


JOB / ch.38 à 41. Dieu explique à Job qu'il ne faut pas juger ses jugements avec des vues d'Homme, et le rétablit dans toutes ses possessions, doublées.

ÉZÉCHIEL / ch.1-2-3. La parole de Yahvé fut adressée au prêtre Ézéchiel, fils de Buzi, au pays des Chaldéens, au bord du fleuve Kebar. C'est là que la main de Yahvé fut sur lui. Je regardai : c'était un vent de tempête soufflant du nord, un gros nuage, un feu jaillissant, avec une lueur autour, et au centre comme l'éclat du vermeil au milieu du feu. Au centre, je discernai quelque chose qui ressemblait à quatre animaux dont voici l'aspect : ils avaient une forme humaine. Ils avaient chacun quatre faces et chacun quatre ailes. Leurs jambes étaient droites et leurs sabots étaient comme des sabots de bœuf, étincelants comme l'éclat de l'airain poli. Sous leurs ailes, il y avait des mains humaines tournées vers les quatre directions, de même que leurs faces et leurs ailes à eux quatre. Leurs ailes étaient jointes l'une à l'autre; ils ne se tournaient pas en marchant : ils allaient chacun devant soi. Quant à la forme de leurs faces, ils avaient une face d'homme, et tous les quatre avaient une face de lion à droite, et tous les quatre avaient une face de taureau à gauche, et tous les quatre avaient une face d'aigle. Leurs ailes étaient déployées vers le haut ; chacun avait deux ailes se joignant et deux ailes lui couvrant le corps ; et ils allaient chacun devant soi ; ils allaient là où l'esprit les poussait, ils ne se tournaient pas en marchant. Au milieu des animaux, il y avait quelque chose comme des charbons ardents ayant l'aspect de torches, allant et venant entre les animaux ; le feu jetait une lueur, et du feu sortaient des éclairs. Les animaux allaient et venaient, semblables à l'éclair. Je regardai les animaux ; et voici qu'il y avait une roue à terre, à côté des animaux aux quatre faces. L'aspect de ces roues et leur structure avait l'éclat de la chrysolite. Toutes les quatre avaient même forme ; quant à leur aspect et leur structure : c'était comme si une roue se trouvait au milieu de l'autre. Elles avançaient dans les quatre directions et ne se tournaient pas en marchant. Leur circonférence était de grande taille et effrayante, et leur circonférence, à toutes les quatre, était pleine de reflets tout autour. Lorsque les animaux avançaient, les roues avançaient à côté d'eux, et lorsque les animaux s'élevaient de terre, les roues s'élevaient. Là où l'esprit les poussait, les roues allaient, et elles s'élevaient également, car l'esprit de l'animal était dans les roues. Quand ils avançaient, elles avançaient, quand ils s'arrêtaient, elles s'arrêtaient, et quand ils s'élevaient de terre, les roues s'élevaient également, car l'esprit de l'animal était dans les roues. Il y avait sur les têtes de l'animal quelque chose qui ressemblait à une voûte, éclatante comme le cristal, tendue sur leurs têtes, au-dessus, et sous la voûte, leurs ailes étaient dressées l'une vers l'autre ; chacun en avait deux lui couvrant le corps. Et j'entendis le bruit de leurs ailes, comme un bruit d'eaux abondantes, comme la voix de Shaddaï ; lorsqu'ils marchaient, c'était un bruit de tempête, comme un bruit de camp ; lorsqu'ils s'arrêtaient, ils repliaient leurs ailes. Et il se produisit un bruit. Au-dessus de la voûte qui était sur leurs têtes, il y avait quelque chose qui avait l'aspect d'une pierre de saphir en forme de trône, et sur cette forme de trône, dessus, tout en haut, un être ayant apparence humaine. Et je vis comme l'éclat du vermeil, quelque chose comme du feu près de lui, tout autour, depuis ce qui paraissait être ses reins et au-dessus; et depuis ce qui paraissait être ses reins et au-dessous, je vis quelque chose comme du feu et une lueur tout autour ; l'aspect de cette lueur, tout autour, était comme l'aspect de l'arc qui apparaît dans les nuages, les jours de pluie. C'était quelque chose qui ressemblait à la gloire de Yahvé. Je regardai, et je tombai la face contre terre; et j'entendis la voix de quelqu'un qui me parlait.


ÉZÉCHIEL / ch.8. La sixième année, au sixième mois, le cinq du mois, j'étais assis chez moi et les anciens de Juda étaient assis devant moi ; c'est là que la main du Seigneur Yahvé s'abattit sur moi. Je regardai : il y avait un être qui avait l'apparence d'un homme. Depuis ce qui paraissait être ses reins et au-dessous, c'était du feu, et depuis ses reins et au-dessus, c'était quelque chose comme une lueur, comme l'éclat du vermeil.


ÉZÉCHIEL / ch.11. L'esprit m'enleva et m'emmena au porche oriental du Temple de Yahvé, celui qui regarde l'orient. Et voici qu'à l'entrée du porche, il y avait vingt-cinq hommes, parmi lesquels je vis Yaazanya fils de Azzur et Pelatyahu fils de Benayahu, chefs du peuple. Il me dit : Fils d'homme, ce sont les hommes qui méditent le mal, qui répandent de mauvais conseils dans cette ville. Ils disent : «On n'est pas près de bâtir des maisons! Voici la marmite et nous sommes la viande.» C'est pourquoi, prophétise contre eux, prophétise, fils d'homme ! L'esprit de Yahvé fondit sur moi et il me dit : Parle ! Ainsi parle Yahvé : C'est ainsi que vous avez parlé, maison d'Israël, et je connais votre insolence. Vous avez multiplié vos victimes dans cette ville; vous avez jonché ses rues de victimes. C'est pourquoi, ainsi parle le Seigneur Yahvé. Vos victimes, que vous avez mises au milieu d'elle, c'est la viande, et elle, c'est la marmite, mais je vous en ferai sortir. Vous craignez l'épée, j'amènerai l'épée contre vous, oracle du Seigneur Yahvé. Je vous en ferai sortir, je vous livrerai aux mains des étrangers, et de vous, je ferai justice. Vous tomberez par l'épée sur le territoire d'Israël, je vous jugerai et vous saurez que je suis Yahvé. Cette ville ne sera pas pour vous une marmite, vous ne serez pas la viande au milieu d'elle : c'est sur le territoire d'Israël que je vous jugerai, et vous saurez que je suis Yahvé dont vous n'avez pas suivi les lois ni observé les coutumes - mais vous avez agi selon la coutume des peuples qui vous entourent. Or, comme je prophétisais, Pelatyahu fils de Benayah mourut. Je tombai la face contre terre et m'écriai d'une voix forte : «Ah! Seigneur Yahvé, vas-tu anéantir ce qui reste d'Israël ?» Alors la parole de Yahvé me fut adressée en ces termes : Fils d'homme, c'est à chacun de tes frères, à tes parents et à la maison d'Israël tout entière que les habitants de Jérusalem disent : «Restez loin de Yahvé, c'est à nous que le pays fut donné en patrimoine». C'est pourquoi, dis : Ainsi parle le Seigneur Yahvé. Oui, je les ai éloignés parmi les nations, je les ai dispersés dans les pays étrangers et j'ai été pour eux un sanctuaire, quelque temps, dans le pays où ils sont venus. C'est pourquoi, dis : Ainsi parle le Seigneur Yahvé. Je vous rassemblerai du milieu des peuples, je vous réunirai de tous les pays où vous avez été dispersés et je vous donnerai la terre d'Israël. Ils y viendront et en extirperont toutes les horreurs et les abominations. Je leur donnerai un seul cœur et je mettrai en eux un esprit nouveau : j'extirperai de leur chair le cœur de pierre et je leur donnerai un cœur de chair, afin qu'ils marchent selon mes lois, qu'ils observent mes coutumes et qu'ils les mettent en pratique. Alors ils seront mon peuple et moi je serai leur Dieu. Quant à ceux dont le cœur est attaché à leurs horreurs et à leurs abominations, je leur demanderai compte de leur conduite, oracle du Seigneur Yahvé. Alors les chérubins levèrent leurs ailes, et les roues allaient avec eux, tandis que la gloire du Dieu d'Israël était sur eux, au-dessus. La gloire de Yahvé s'éleva du milieu de la ville et s'arrêta sur la montagne qui se trouve à l'orient de la ville. L'esprit m'enleva et m'emmena chez les Chaldéens, vers les exilés, en vision, dans l'esprit de Dieu, et la vision dont j'avais été le témoin s'éloigna de moi. Je racontai aux exilés tout ce que Yahvé m'avait fait voir.

ÉZÉCHIEL / ch.28. La parole de Yahvé me fut adressée en ces termes : Fils d'homme, dis au prince de Tyr : Ainsi parle le Seigneur Yahvé. Parce que ton cœur s'est enorgueilli, tu as dit : «Je suis un dieu, j'habite une demeure divine, au cœur de la mer.» Alors que tu es un homme et non un dieu, tu te fais un cœur semblable au cœur de Dieu.


DANIEL / ch.2. En l'an deux du règne de Nabuchodonosor, Nabuchodonosor eut des songes, son esprit en fut troublé, le sommeil le quitta. Le roi ordonna d'appeler magiciens et devins, enchanteurs et Chaldéens pour dire au roi quels avaient été ses songes. Ils vinrent donc et se tinrent devant le roi. Le roi leur dit : «J'ai fait un songe et mon esprit s'est troublé du désir de comprendre ce rêve.» Les Chaldéens répondirent au roi : Araméen «O roi, vis à jamais! Raconte le songe à tes serviteurs et nous t'en découvrirons l'interprétation.» Le roi répondit et dit aux Chaldéens : «Que mon propos vous soit connu : si vous ne me faites pas connaître le songe et son interprétation, on vous mettra en pièces et vos maisons seront changées en bourbier.» (…) Et Daniel s'en alla demander au roi de lui accorder un délai pour lui permettre de découvrir au roi son interprétation. Daniel rentra dans sa maison et fit part de la chose à Ananias, Misaèl et Azarias, ses compagnons, les engageant à implorer la miséricorde du Dieu du Ciel au sujet de ce mystère, pour qu'il soit épargné à Daniel et à ses compagnons de périr avec les autres sages de Babylone. Alors le mystère fut révélé à Daniel dans une vision nocturne. Et Daniel fit bénédiction au Dieu du Ciel. Daniel prit la parole et dit «Que soit le Nom de Dieu béni de siècle en siècle, car à lui la sagesse et la force. C'est lui qui fait alterner périodes et temps, qui fait tomber les rois, qui établit les rois, qui donne aux sages la sagesse et la science à ceux qui savent discerner. Lui qui révèle profondeurs et secrets connaît ce qui est dans les ténèbres, et la lumière réside auprès de lui. A toi, Dieu de mes pères, je rends grâces et je te loue de m'avoir accordé sagesse et force voici que tu m'as fait connaître ce que nous t'avons demandé; les choses du roi, tu nous les as fait connaître.» Daniel s'en fut donc chez Aryok que le roi avait chargé de faire périr les sages de Babylone. Il entra et lui dit : «Ne fais pas périr les sages de Babylone. Fais-moi pénétrer devant le roi et je révélerai au roi l'interprétation.» Aryok s'empressa de faire paraître Daniel devant le roi et lui dit : «J'ai trouvé parmi les gens de la déportation de Juda un homme qui fera connaître au roi son interprétation.» Le roi dit à Daniel surnommé Baltassar : «Es-tu capable de me faire connaître le songe que j'ai eu et son interprétation?» Daniel répondit devant le roi : «Le mystère que poursuit le roi, sages, devins, magiciens et exorcistes n'ont pu le découvrir au roi ; mais il y a un Dieu dans le ciel, qui révèle les mystères et qui a fait connaître au roi Nabuchodonosor ce qui doit arriver à la fin des jours. Ton songe et les visions de ta tête sur ta couche, les voici «O roi, sur ta couche, tes pensées s'élevèrent concernant ce qui doit arriver plus tard, et le révélateur des mystères t'a fait connaître ce qui doit arriver. A moi, sans que j'aie plus de sagesse que quiconque, ce mystère a été révélé, à seule fin de faire savoir au roi son sens, et pour que tu connaisses les pensées de ton cœur.» Tu as eu, ô roi, une vision. Voici : une statue, une grande statue, extrêmement brillante, se dressait devant toi, terrible à voir. Cette statue, sa tête était d'or fin, sa poitrine et ses bras étaient d'argent, son ventre et ses cuisses de bronze, ses jambes de fer, ses pieds partie fer et partie argile. Tu regardais : soudain une pierre se détacha, sans que main l'eût touchée, et vint frapper la statue, ses pieds de fer et d'argile, et les brisa. Alors se brisèrent, tout à la fois, fer et argile, bronze, argent et or, devenus semblables à la bale sur l'aire en été; le vent les emporta sans laisser de traces. Et la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne qui remplit toute la terre. Tel fut le songe; et son interprétation, nous la dirons devant le roi. C'est toi, ô roi, roi des rois, à qui le Dieu du Ciel a donné royaume, pouvoir, puissance et honneur, les enfants des hommes, les bêtes des champs, les oiseaux du ciel, en quelque lieu qu'ils demeurent, il les a remis entre tes mains et t'a fait souverain sur eux tous, la tête d'or, c'est toi. Et après toi se dressera un autre royaume, inférieur à toi, et un troisième royaume ensuite, de bronze, qui dominera la terre entière. Et il y aura un quatrième royaume, dur comme le fer, comme le fer qui réduit tout en poudre et écrase tout; comme le fer qui brise, il réduira en poudre et brisera tous ceux-là. Ces pieds que tu as vus, partie terre cuite et partie fer, c'est un royaume qui sera divisé; il aura part à la force du fer, selon que tu as vu le fer mêlé à l'argile de la terre cuite. Les pieds, partie fer et partie argile de potier : le royaume sera partie fort et partie fragile. Selon que tu as vu le fer mêlé à l'argile de la terre cuite, ils se mêleront en semence d'homme, mais ils ne tiendront pas ensemble, de même que le fer ne se mêle pas à l'argile. Au temps de ces rois, le Dieu du Ciel dressera un royaume qui jamais ne sera détruit, et ce royaume ne passera pas à un autre peuple. Il écrasera et anéantira tous ces royaumes, et lui-même subsistera à jamais de même, tu as vu une pierre se détacher de la montagne, sans que main l'eût touchée, et réduire en poussière fer, bronze, terre cuite, argent et or. Le Grand Dieu a fait connaître au roi ce qui doit arriver. Tel est véritablement le songe, et sûre en est l'interprétation.» Alors le roi Nabuchodonosor tomba face contre terre et se prosterna devant Daniel. Il ordonna qu'on lui offrît oblation et sacrifice d'agréable odeur.

DANIEL / ch.7. En l'an un de Balthazar, roi de Babylone, Daniel vit un songe et des visions de sa tête, sur sa couche. Il rédigea le rêve par écrit. Début du récit. Daniel dit : J'ai contemplé des visions dans la nuit. Voici les quatre vents du ciel soulevaient la grande mer; quatre bêtes énormes sortirent de la mer, toutes différentes entre elles. La première était pareille à un lion avec des ailes d'aigle. Tandis que je la regardais, ses ailes lui furent arrachées, elle fut soulevée de terre et dressée sur ses pattes comme un homme, et un cœur d'homme lui fut donné. Voici : une deuxième bête, tout autre, semblable à un ours, dressée d'un côté, trois côtes dans la gueule, entre les dents. Il lui fut dit : «Lève-toi, dévore quantité de chair.» Ensuite, je regardai et voici : une autre bête pareille à un léopard, portant sur les flancs quatre ailes d'oiseau ; elle avait quatre têtes, et la domination lui fut donnée. Ensuite je contemplai une vision dans les visions de la nuit. Voici : une quatrième bête, terrible, effrayante et forte extrêmement; elle avait des dents de fer énormes : elle mangeait, broyait, et foulait aux pieds ce qui restait. Elle était différente des premières bêtes et portait dix cornes. Tandis que je considérais ses cornes, voici : parmi elles, poussa une autre corne, petite ; trois des premières cornes furent arrachées de devant elle, et voici qu'à cette corne, il y avait des yeux comme des yeux d'homme, et une bouche qui disait de grandes choses ! Tandis que je contemplais Des trônes furent placés et un Ancien s'assit. Son vêtement, blanc comme la neige; les cheveux de sa tête, purs comme la laine. Son trône était flammes de feu, aux roues de feu ardent. Un fleuve de feu coulait, issu de devant lui. Mille milliers le servaient, myriade de myriades, debout devant lui. Le tribunal était assis, les livres étaient ouverts. Je regardais; alors, à cause du bruit des grandes choses que disait la corne, tandis que je regardais, la bête fut tuée, son corps détruit et livré à la flamme de feu. Aux autres bêtes la domination fut ôtée, mais elles reçurent un délai de vie, pour un temps et une époque. Je contemplais, dans les visions de la nuit : Voici, venant sur les nuées du ciel, comme un Fils d'homme. Il s'avança jusqu'à l'Ancien et fut conduit en sa présence. A lui fut conféré empire, honneur et royaume, et tous peuples, nations et langues le servirent. Son empire est un empire éternel qui ne passera point, et son royaume ne sera point détruit. Moi, Daniel, mon esprit en fut écrasé et les visions de ma tête me troublèrent. Je m'approchai de l'un de ceux qui se tenaient là et lui demandai de me dire la vérité concernant tout cela. Il me répondit et me fit connaître l'interprétation de ces choses «Ces bêtes énormes au nombre de quatre sont quatre rois qui se lèveront de la terre. Ceux qui recevront le royaume sont les saints du Très-Haut, et ils posséderont le royaume pour l'éternité, et d'éternité en éternité.» Puis je demandai à connaître la vérité concernant la quatrième bête, qui était différente de toutes les autres, terrible extrêmement, aux dents de fer et aux griffes de bronze, qui mangeait et broyait, et foulait aux pieds ce qui restait; et concernant les dix cornes qui étaient sur sa tête et l'autre corne poussa et les trois premières tombèrent, et cette corne avait des yeux et une bouche qui disait de grandes choses, et elle avait plus grand air que les autres cornes. Je contemplais cette corne qui faisait la guerre aux saints et l'emportait sur eux, jusqu'à la venue de l'Ancien qui rendit jugement en faveur des saints du Très-Haut, et le temps vint et les saints possédèrent le royaume. Il dit «La quatrième bête sera un quatrième royaume sur la terre, différent de tous les royaumes. Elle mangera toute la terre, la foulera aux pieds et l'écrasera. Et les dix cornes : de ce royaume, dix rois se lèveront et un autre se lèvera après eux; il sera différent des premiers et abattra les trois rois; il proférera des paroles contre le Très-Haut et mettra à l'épreuve les saints du Très-Haut. Il méditera de changer les temps et le droit, et les saints seront livrés entre ses mains pour un temps et des temps et un demi-temps. Mais le tribunal siégera et la domination lui sera ôtée, détruite et réduite à néant jusqu'à la fin. Et le royaume et l'empire et les grandeurs des royaumes sous tous les cieux seront donnés au peuple des saints du Très-Haut. Son empire est un empire éternel et tous les empires le serviront et lui obéiront.» Ici finit le récit. Moi, Daniel, je fus grandement troublé dans mes pensées, ma mine changea et je gardai ces choses dans mon cœur.


DANIEL / ch.8. En l'an trois du règne du roi Balthazar, une vision m'apparut, à moi Daniel, après celle qui m'était apparue en premier. Je contemplais la vision, et tandis que je contemplais, je me trouvais à Suse, la place forte qui est dans la province d'Elam ; et, contemplant la vision, je me trouvais à la porte de l'Ulaï. Je levai les yeux pour voir. Voici : un bélier se tenait devant la porte. Il avait deux cornes; les deux cornes étaient hautes, mais l'une plus que l'autre, et la plus haute qui se dressa fut la seconde. Je vis le bélier donner de la corne vers l'ouest, vers le nord et vers le sud. Nulle bête ne pouvait lui résister, rien ne pouvait lui échapper. Il faisait ce qui lui plaisait et devint puissant. Voici ce que je discernai : un bouc vint de l'occident, ayant parcouru la terre entière mais sans toucher le sol, et le bouc avait une corne «magnifique» entre les yeux. Il s'approcha du bélier aux deux cornes que j'avais vu se tenir devant la porte, et courut vers lui dans l'ardeur de sa force. Je le vis atteindre et affronter le bélier : il était en rage contre lui et frappa le bélier, lui brisant les deux cornes, sans que le bélier eût la force de lui résister; il le jeta à terre et le foula aux pieds; personne n'était là pour délivrer le bélier. Le bouc devint très puissant, mais, en pleine force, la grande corne se brisa et à sa place se dressèrent quatre «magnifiques» à l'encontre des quatre vents du ciel. De l'une d'elles, de la petite, sortit une corne, mais qui grandit beaucoup dans la direction du sud et de l'orient et du Pays de Splendeur. Elle grandit jusqu'aux armées du ciel, précipita à terre des armées et des étoiles et les foula aux pieds. Elle s'exalta même contre le Prince de l'armée, abolit le sacrifice perpétuel et renversa le fondement de son sanctuaire et l'armée; sur le sacrifice elle posa l'iniquité et renversa à terre la vérité; elle agit et réussit. J'entendis un saint qui parlait, et un autre saint dit à celui qui parlait : «Jusques à quand la vision : le sacrifice perpétuel, désolation de l'iniquité, sanctuaire et légion foulés aux pieds?» Il lui dit : «Encore 2.300 soirs et matins, alors le sanctuaire sera revendiqué.» Moi, Daniel, contemplant cette vision, j'en cherchai l'intelligence. Voici, se tenant devant moi, quelqu'un qui avait l'aspect d'un homme. J'entendis une voix d'homme, sur l'Ulaï, criant: «Gabriel, donne-lui l'intelligence de cette vision!» Il s'avança vers le lieu où je me tenais, et, comme il approchait, je fus saisi de terreur et tombai face contre terre. Il me dit : «Fils d'homme, comprends : c'est le temps de la Fin que révèle la vision.» Il parlait encore que je m'évanouis, la face contre terre. Il me toucha et me releva. Il dit : «Voici, je vais te faire connaître ce qui viendra à la fin de la Colère, pour la Fin assignée. Le bélier que tu as vu, ses deux cornes, ce sont les rois des Mèdes et des Perses. Le bouc velu est le roi de Yavân, la grande corne qui est entre ses yeux, c'est le premier roi. La corne brisée et les quatre cornes qui ont poussé à sa place, sont quatre royaumes issus de sa nation mais qui n'auront pas sa force. Et au terme de leur règne, au temps de la plénitude de leurs péché, se lèvera un roi au visage fier, sachant pénétrer les énigmes. Sa puissance croîtra en force, mais non par sa propre puissance il tramera des choses inouïes il prospérera dans ses entreprises, il détruira des puissants et le peuple des saints. Et, par son intelligence, la trahison réussira entre ses mains. Il s'exaltera dans son coeur et détruira un grand nombre par surprise. Il s'opposera au Prince des Princes, mais sans acte de main il sera brisé. Elle est vraie, la vision des soirs et des matins qui a été dite, mais, toi, garde silence sur la vision, car il doit s'écouler bien des jours.» Alors, moi Daniel, je défaillis et je fus malade plusieurs jours. Puis je me levai, pour accomplir mon office auprès du roi, gardant silence sur la vision, et demeurant sans la comprendre.

DANIEL / ch.10. En l'an trois de Cyrus, roi de Perse, une parole fut révélée à Daniel, surnommé Baltassar: parole sûre; haute lutte. Il pénétra la parole, l'intelligence lui en fut donnée en vision. En ces temps-là, moi, Daniel, je faisais une pénitence de trois semaines je ne mangeais point de nourriture désirable ; viande ni vin n'approchaient de ma bouche, et je ne m'oignais point, jusqu'au terme de ces trois semaines. Le vingt-quatrième jour du premier mois, étant au bord du grand fleuve, le Tigre, je levai les yeux pour regarder. Voici Un homme vêtu de lin, les reins ceints d'or pur, son corps avait l'apparence de la chrysolithe, son visage, l'aspect de l'éclair, ses yeux comme des lampes de feu, ses bras et ses jambes comme l'éclat du bronze poli, le son de ses paroles comme la rumeur d'une multitude. Seul, moi Daniel, je contemplais cette apparition; les hommes qui étaient avec moi ne voyaient pas la vision, mais un grand tremblement s'abattit sur eux et ils s'enfuirent pour se cacher. Je demeurai seul, contemplant cette grande vision; j'étais sans force, mon visage changea, défiguré, ma force m'abandonna. J'entendis le son de ses paroles, et au son de ses paroles je défaillis et tombai face contre terre. Voici : une main me toucha, faisant frémir mes genoux et les paumes de mes mains. Il me dit : «Daniel, homme des prédilections, comprends les paroles que je vais te dire ; lève-toi ; me voici, envoyé à toi.» Il dit ces mots et je me relevai en tremblant. Il me dit : «Ne crains point, Daniel, car du premier jour où, pour comprendre, tu as résolu de te mortifier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c'est à cause de tes paroles que je suis venu. Le Prince du royaume de Perse m'a résisté pendant 21 jours, mais Michel, l'un des Premiers Princes, est venu à mon aide. Je l'ai laissé affrontant les rois de Perse, et je suis venu te faire comprendre ce qui adviendra à ton peuple, à la fin des jours. Car voici pour ces jours une nouvelle vision.» Lorsqu'il m'eut dit ces choses, je me prosternai à terre sans rien dire; et voici : une semblance de fils d'homme me toucha les lèvres. J'ouvris la bouche pour parler, et je dis à celui qui se tenait devant moi : «Mon Seigneur, à cette apparition, l'angoisse revient sur moi et je n'ai plus de forces. Et comment le serviteur de mon Seigneur que voici, pourra-t-il parler avec mon Seigneur, alors que déjà il n'est plus de force en moi et que le souffle m'abandonne?» De nouveau l'apparence humaine me toucha et me réconforta. Il dit : «Ne crains point, homme des prédilections; paix à toi, prends force et courage!» Et tandis qu'il me parlait, je me sentais fortifié et je dis : «Que mon Seigneur parle, car tu m'as réconforté.» Alors il dit : «Sais-tu pourquoi je suis venu à toi? Je dois retourner combattre le Prince de Perse : quand j'en aurai fini, voici que viendra le Prince de Yavân. Mais je vais t'annoncer ce qui est inscrit dans le Livre de Vérité. Nul ne me prête main-forte pour ces choses, sinon Michel, votre Prince, mon appui pour me prêter main-forte et me soutenir.».


JOËL / ch.2. «Parole de Yahvé, qui fut adressée à Joèl, fils de Petuel» Devant lui la terre frémit, les cieux tremblent! Le soleil et la lune s'assombrissent, les étoiles perdent leur éclat ! Yahvé fait entendre sa voix à la tête de ses troupes! Car ses bataillons sont sans nombre, car il est puissant, l'exécuteur de ses ordres, car il est grand, le jour de Yahvé, très redoutable - et qui peut l'affronter ?


JOËL / ch.3. «Parole de Yahvé, qui fut adressée à Joèl, fils de Petuel» «Après cela je répandrai mon Esprit sur toute chair. Vos fils et vos filles prophétiseront, vos anciens auront des songes, vos jeunes gens, des visions. Même sur les esclaves, hommes et femmes, en ces jours-là, je répandrai mon Esprit. Je produirai des signes dans le ciel et sur la terre, sang, feu, colonnes de fumée !» Le soleil se changera en ténèbres, la lune en sang, avant que ne vienne le jour de Yahvé, grand et redoutable! Tous ceux qui invoqueront le nom de Yahvé seront sauvés, car sur le mont Sion il y aura des rescapés, comme l'a dit Yahvé, et à Jérusalem des survivants que Yahvé appelle.


MARIE / Evangile de Luc ch.1. Le sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, du nom de Nazareth, à une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David ; et le nom de la vierge était Marie. Il entra et lui dit : «Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi.» A cette parole elle fut toute troublée, et elle se demandait ce que signifiait cette salutation. Et l'ange lui dit : «Sois sans crainte, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l'appelleras du nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père ; il régnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n'aura pas de fin.» Mais Marie dit à l'ange : «Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais pas d'homme ?» L'ange lui répondit : «L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi l'être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu'Élisabeth, ta parente, vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse, et elle en est à son sixième mois, elle qu'on appelait la stérile ; car rien n'est impossible à Dieu.» Marie dit alors : «Je suis la servante du Seigneur ; qu'il m'advienne selon ta parole !» Et l'ange la quitta.


JOSEPH / Evangile de Matthieu ch.1. Alors qu'il avait formé ce dessein, voici que l'Ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : «Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ta femme : car ce qui a été engendré en elle vient de l'Esprit Saint ;  elle enfantera un fils, et tu l'appelleras du nom de Jésus : car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.» Or tout ceci advint pour que s'accomplît cet oracle prophétique du Seigneur : Voici que la vierge concevra et enfantera un fils, et on l'appellera du nom d'Emmanuel, ce qui se traduit : «Dieu avec nous». Une fois réveillé, Joseph fit comme l'Ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui sa femme ; et il ne la connut pas jusqu'au jour où elle enfanta un fils, et il l'appela du nom de Jésus.


JOSEPH / Evangile de Matthieu ch.2. Après leur départ, voici que l'Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : «Lève-toi, prends avec toi l'enfant et sa mère, et fuis en Égypte ; et restes-y jusqu'à ce que je te dise. Car Hérode va rechercher l'enfant pour le faire périr.».


JOSEPH / Evangile de Matthieu ch.2. Quand Hérode eut cessé de vivre, voici que l'Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph, en Égypte, et lui dit : «Lève-toi, prends avec toi l'enfant et sa mère, et mets-toi en route pour la terre d'Israël ; car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l'enfant.» Il se leva, prit avec lui l'enfant et sa mère, et rentra dans la terre d'Israël. Mais, apprenant qu'Archélaüs régnait sur la Judée à la place d'Hérode son père, il craignit de s'y rendre ; averti en songe, il se retira dans la région de Galilée et vint s'établir dans une ville appelée Nazareth ; pour que s'accomplît l'oracle des prophètes : Il sera appelé Nazôréen.


FEMME DE PONCE PILATE / Evangile de Matthieu ch.27. Pilate dit donc aux gens qui se trouvaient rassemblés : «Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus que l'on appelle Christ ?» Il savait bien que c'était par jalousie qu'on l'avait livré. Or, tandis qu'il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire : «Ne te mêle point de l'affaire de ce juste; car aujourd'hui j'ai été très affectée dans un songe à cause de lui.» Cependant, les grands prêtres et les anciens persuadèrent aux foules de réclamer Barabbas et de perdre Jésus.

MARIE-MADELEINE / Evangile de Marc ch.16. Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, il apparut d'abord à Marie de Magdala dont il avait chassé sept démons. Celle-ci alla le rapporter à ceux qui avaient été ses compagnons et qui étaient dans le deuil et les larmes. Et ceux-là, l'entendant dire qu'il vivait et qu'elle l'avait vu, ne la crurent pas.


MARIE-MADELEINE / Evangile de Jean ch.20. Marie se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Or, tout en pleurant, elle se pencha vers l'intérieur du tombeau et elle voit deux anges, en vêtements blancs, assis là où avait reposé le corps de Jésus, l'un à la tête et l'autre aux pieds. Ceux-ci lui disent : «Femme, pourquoi pleures-tu ?» Elle leur dit : «Parce qu'on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l'a mis.» Ayant dit cela, elle se retourna, et elle voit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c'était Jésus. Jésus lui dit : «Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?» Le prenant pour le jardinier, elle lui dit : «Seigneur, si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et je l'enlèverai.» Jésus lui dit : «Marie !» Se retournant, elle lui dit en hébreu : «Rabbouni !» - ce qui veut dire : «Maître». Jésus lui dit : «Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Mais va trouver mes frères et dis-leur : je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.» Marie de Magdala vient annoncer aux disciples qu'elle a vu le Seigneur et qu'il lui a dit cela.


MARIE-MADELEINE / Evangile de Marie-Madeleine. Pierre dit à Marie : «Soeur, nous savons que le Maître t'a aimée différemment des autres femmes. Dis-nous les paroles qu'Il t'a dites, dont tu te souviens et dont nous n'avons pas la connaissance...» Marie leur dit : «Ce qui ne vous a pas été donné d'entendre, je vais vous l'annoncer» : j'ai eu une vision du Maître, et je Lui ai dit : «Seigneur, je Te vois aujourd'hui dans cette apparition.» II répondit : «Soit bienheureuse, toi qui ne te troubles pas à ma vue. Là où est l'intellect, là est le trésor.» Alors, je Lui dis : «Seigneur, dans l'instant, celui qui contemple Ton apparition, est-ce par l'âme qu'il voit ? Ou par l'esprit ?» Le Maître répondit : «Ni par l'âme ni par l'esprit ; mais l'intellect étant entre les deux, c'est lui qui voit (…)».


ETIENNE / Acte des Apôtres ch.7. Tout rempli de l'Esprit Saint, il fixa son regard vers le ciel ; il vit alors la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu. «Ah ! dit-il, je vois les cieux ouverts et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu.» Jetant alors de grands cris, ils se bouchèrent les oreilles et, comme un seul homme, se précipitèrent sur lui, le poussèrent hors de la ville et se mirent à le lapider. Les témoins avaient déposé leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme appelé Saul. Et tandis qu'on le lapidait, Étienne faisait cette invocation : «Seigneur Jésus, reçois mon esprit.» Puis il fléchit les genoux et dit, dans un grand cri : «Seigneur, ne leur impute pas ce péché.» Et en disant cela, il s'endormit.


PIERRE / Acte des Apôtres ch.10. Il y avait à Césarée un homme du nom de Corneille, centurion de la cohorte Italique. Pieux et craignant Dieu, ainsi que toute sa maison, il faisait de larges aumônes au peuple juif et priait Dieu sans cesse. Il eut une vision. Vers la neuvième heure du jour, l'Ange de Dieu - il le voyait clairement - entrait chez lui et l'appelait : «Corneille !» Il le regarda et fut pris de frayeur. «Qu'y a-t-il, Seigneur ?» demanda-t-il. - «Tes prières et tes aumônes, lui répondit l'Ange, sont montées devant Dieu, et il s'est souvenu de toi. Maintenant donc, envoie des hommes à Joppé et fais venir Simon, surnommé Pierre. Il loge chez un certain Simon, un corroyeur, dont la maison se trouve au bord de la mer.» Quand l'ange qui lui parlait fut parti, Corneille appela deux de ses domestiques ainsi qu'un soldat pieux, de ceux qui lui étaient attachés, et après leur avoir tout expliqué, il les envoya à Joppé. Le lendemain, tandis qu'ils faisaient route et approchaient de la ville, Pierre monta sur la terrasse, vers la sixième heure, pour prier. Il sentit la faim et voulut prendre quelque chose. Or, pendant qu'on lui préparait à manger, il tomba en extase. Il voit le ciel ouvert et un objet, semblable à une grande nappe nouée aux quatre coins, en descendre vers la terre. Et dedans il y avait tous les quadrupèdes et les reptiles, et tous les oiseaux du ciel. Une voix lui dit alors : «Allons, Pierre, immole et mange.» Mais Pierre répondit : «Oh non ! Seigneur, car je n'ai jamais rien mangé de souillé ni d'impur !» De nouveau, une seconde fois, la voix lui parle : «Ce que Dieu a purifié, toi, ne le dis pas souillé.» Cela se répéta par trois fois, et aussitôt l'objet fut remporté au ciel. Tout perplexe, Pierre était à se demander en lui-même ce que pouvait bien signifier la vision qu'il venait d'avoir, quand justement les hommes envoyés par Corneille, s'étant enquis de la maison de Simon, se présentèrent au portail. Ils appelèrent et s'informèrent si c'était bien là que logeait Simon surnommé Pierre. Comme Pierre était toujours à réfléchir sur sa vision, l'Esprit lui dit : «Voilà des hommes qui te cherchent. Va donc, descends et pars avec eux sans hésiter, car c'est moi qui les ai envoyés.» Pierre descendit auprès de ces hommes et leur dit : «Me voici. Je suis celui que vous cherchez. Quel est le motif qui vous amène ?» Ils répondirent : «Le centurion Corneille, homme juste et craignant Dieu, à qui toute la nation juive rend bon témoignage, a reçu d'un ange saint l'avis de te faire venir chez lui et d'entendre les paroles que tu as à dire.» Pierre les fit alors entrer et leur donna l'hospitalité. Le lendemain, il se mit en route et partit avec eux ; quelques-uns des frères de Joppé l'accompagnèrent. Il entra dans Césarée le jour suivant. Corneille les attendait et avait réuni ses parents et ses amis intimes. Au moment où Pierre entrait, Corneille vint à sa rencontre et, tombant à ses pieds, se prosterna. Mais Pierre le releva en disant : «Relève-toi. Je ne suis qu'un homme, moi aussi.» Et tout en s'entretenant avec lui, il entra. Il trouve alors les gens qui s'étaient réunis en grand nombre, et il leur dit : «Vous le savez, il est absolument interdit à un Juif de frayer avec un étranger ou d'entrer chez lui. Mais Dieu vient de me montrer, à moi, qu'il ne faut appeler aucun homme souillé ou impur.».

PAUL / Acte des Apôtres ch.9. Il faisait route et approchait de Damas, quand soudain une lumière venue du ciel l'enveloppa de sa clarté. Tombant à terre, il entendit une voix qui lui disait : «Saoul, Saoul, pourquoi me persécutes-tu ?» - «Qui es-tu, Seigneur ?» demanda-t-il. Et lui : «Je suis Jésus que tu persécutes. Mais relève-toi, entre dans la ville, et l'on te dira ce que tu dois faire.» Ses compagnons de route s'étaient arrêtés, muets de stupeur : ils entendaient bien la voix, mais sans voir personne. Saul se releva de terre, mais, quoiqu'il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien. On le conduisit par la main pour le faire entrer à Damas. Trois jours durant, il resta sans voir, ne mangeant et ne buvant rien. Il y avait à Damas un disciple du nom d'Ananie. Le Seigneur l'appela dans une vision : «Ananie !» - «Me voici, Seigneur», répondit-il. - «Pars, reprit le Seigneur, va dans la rue Droite et demande, dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse. Car le voilà qui prie et qui a vu un homme du nom d'Ananie entrer et lui imposer les mains pour lui rendre la vue.» Ananie répondit : «Seigneur, j'ai entendu beaucoup de monde parler de cet homme et dire tout le mal qu'il a fait à tes saints à Jérusalem. Et il est ici avec pleins pouvoirs des grands prêtres pour enchaîner tous ceux qui invoquent ton nom.» Mais le Seigneur lui dit : «Va, car cet homme m'est un instrument de choix pour porter mon nom devant les nations païennes, les rois et les Israélites. Moi-même, en effet, je lui montrerai tout ce qu'il lui faudra souffrir pour mon nom.» Alors Ananie partit, entra dans la maison, imposa les mains à Saul et lui dit : «Saoul, mon frère, celui qui m'envoie, c'est le Seigneur, ce Jésus qui t'est apparu sur le chemin par où tu venais ; et c'est afin que tu recouvres la vue et sois rempli de l'Esprit Saint.» Aussitôt il lui tomba des yeux comme des écailles, et il recouvra la vue. Sur-le-champ il fut baptisé ; puis il prit de la nourriture, et les forces lui revinrent. Il passa quelques jours avec les disciples à Damas.


PAUL / Acte des Apôtres ch.16. Or, pendant la nuit, Paul eut une vision : un Macédonien était là, debout, qui lui adressait cette prière : «Passe en Macédoine, viens à notre secours !» Aussitôt après cette vision, nous cherchâmes à partir pour la Macédoine, persuadés que Dieu nous appelait à y porter la Bonne Nouvelle.


PAUL / 2ème Epître aux Corinthiens ch.12. Il faut se glorifier ? (cela ne vaut rien pourtant) et bien ! j'en viendrai aux visions et révélations du Seigneur.  Je connais un homme dans le Christ qui, voici quatorze ans - était-ce en son corps? je ne sais ; était-ce hors de son corps ? je ne sais ; Dieu le sait - ... cet homme-là fut ravi jusqu'au troisième ciel. Et cet homme-là - était-ce en son corps ? était-ce sans son corps ? je ne sais, Dieu le sait -, je sais qu'il fut ravi jusqu'au paradis et qu'il entendit des paroles ineffables, qu'il n'est pas permis à un homme de redire. Pour cet homme-là je me glorifierai ; mais pour moi, je ne me glorifierai que de mes faiblesses. Oh ! si je voulais me glorifier, je ne serais pas insensé ; je dirais la vérité. Mais je m'abstiens, de peur qu'on ne se fasse de moi une idée supérieure à ce qu'on voit en moi ou à ce qu'on m'entend dire.


JEAN / APOCALYPSE. Révélation de Jésus Christ : Dieu la lui donna pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt ; Il envoya son Ange pour la faire connaître à Jean son serviteur, lequel a attesté la Parole de Dieu et le témoignage de Jésus Christ : toutes ses visions. Heureux le lecteur et les auditeurs de ces paroles prophétiques s'ils en retiennent le contenu, car le Temps est proche ! Jean, aux sept Églises d'Asie. Grâce et paix vous soient données par «Il est, Il était et Il vient», par les sept Esprits présents devant son trône, et par Jésus Christ, le témoin fidèle, le Premier-né d'entre les morts, le Prince des rois de la terre. Il nous aime et nous a lavés de nos péchés par son sang, il a fait de nous une Royauté de Prêtres, pour son Dieu et Père ; à lui donc la gloire et la puissance pour les siècles des siècles. Amen. Voici, il vient avec les nuées ; chacun le verra, même ceux qui l'ont transpercé, et sur lui se lamenteront toutes les races de la terre. Oui, Amen ! Je suis l'Alpha et l'Oméga, dit le Seigneur Dieu, «Il est, Il était et Il vient», le Maître-de-tout. Moi, Jean, votre frère et votre compagnon dans l'épreuve, la royauté et la constance, en Jésus. Je me trouvais dans l'île de Patmos, à cause de la Parole de Dieu et du témoignage de Jésus. Je tombai en extase, le jour du Seigneur, et j'entendis derrière moi une voix clamer, comme une trompette : «Ce que tu vois, écris-le dans un livre pour l'envoyer aux sept Églises : à Éphèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie et Laodicée.» Je me retournai pour regarder la voix qui me parlait ; et m'étant retourné, je vis sept candélabres d'or, et, au milieu des candélabres, comme un Fils d'homme revêtu d'une longue robe serrée à la taille par une ceinture en or. Sa tête, avec ses cheveux blancs, est comme de la laine blanche, comme de la neige, ses yeux comme une flamme ardente, ses pieds pareils à de l'airain précieux que l'on aurait purifié au creuset, sa voix comme la voix des grandes eaux. Dans sa main droite il a sept étoiles, et de sa bouche sort une épée acérée, à double tranchant ; et son visage, c'est comme le soleil qui brille dans tout son éclat. A sa vue, je tombai à ses pieds, comme mort ; mais il posa sur moi sa main droite en disant : «Ne crains pas, je suis le Premier et le Dernier, le Vivant ; je fus mort, et me voici vivant pour les siècles des siècles, détenant la clef de la Mort et de l'Hadès. Écris donc ce que tu as vu : le présent et ce qui doit arriver plus tard. Quant au mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite et des sept candélabres d'or, le voici : les sept étoiles sont les Anges des sept Églises ; et les sept candélabres sont les sept Églises.».

MARTIN DE TOURS / Centre Culturel Européen Saint Martin de Tours. Amiens, ville de garnison, était un lieu de communication stratégique entre la Bretagne, la Belgique et les Germanies. L'Empereur y envoya donc le corps de cavalerie. Martin occupait la fonction de circuitor : il était chargé de faire des rondes de nuit et des rapports sur les infractions à la discipline. Lors d'un hiver particulièrement rigoureux, un matin, devant la Porte des Jumeaux, Martin, rentrant d'une tournée d'inspection, rencontre un pauvre à moitié nu, implorant la pitié des passants. Le soldat, touché par la compassion, n'hésite pas : il sort son glaive, coupe en deux sa chlamyde, sorte de large cape rouge portée sur la cuirasse. Il en donne une moitié au mendiant, et se recouvre comme il peut de l'autre, sous les moqueries générales. La nuit suivante, Martin voit apparaître en songe le Christ revêtu de la moitié du manteau ; celui-ci, s'adressant à la foule des anges, leur dit : «Martin, encore catéchumène, m'a revêtu de cet habit». Jésus se souvenait de la parole du Seigneur : «Tout ce que vous ferez à un de ces petits, c'est à moi que vous le ferez». Bouleversé par cette vision, Martin décide aussitôt de se faire baptiser à Amiens. Cependant, il ne quitte pas immédiatement l'armée, pour rester auprès de son ami tribun qui veut s'engager au service de Dieu à la fin de son service. Il demeure encore deux ans au service de l'Empereur. Martin se rendit alors à Trèves, où il se lia d'amitié avec l'Evêque Maximin, originaire de Poitiers. Il l'accompagna pendant quelques années lors de ses voyages. De retour de Rome, Maximin proposa à Martin de le suivre à Poitiers, pour revoir sa ville natale. Ainsi, Martin put-il rencontrer l'Evêque Hilaire, dont il avait tant entendu parler. Maximin mourut peu après à Poitiers. Hilaire fit de Martin son disciple, le forma et voulut lui conférer la charge de diacre, qu'il refusa par modestie. Il accepta seulement d'être exorciste, ce qui lui permit d'acquérir des facultés d'orateur et de témoigner bonté et générosité. Quelques années plus tard, il lui fut demandé en songe de se rendre dans sa patrie revoir ses parents plongés dans les ténèbres de l'idolâtrie. Il partit donc après avoir obtenu le consentement d'Hilaire, qui le supplia de revenir en pleurant.


MAHOMET / Hadith Sahih El Boukhâri / Premières Révélations. La Révélation débuta chez le Prophète par de pieuses visions qu'il avait pendant son sommeil. Pas une seule de ces visions ne lui apparut sinon avec une clarté semblable à celle de l'aurore. Plus tard, il se prit à aimer la retraite. Il se retira alors dans la caverne de Hirâ, où il se livra au tahannouts, c'est-à-dire à la pratique d'actes d'adoration durant un certain nombre de nuits consécutives, sans qu'il revînt chez lui ; aussi se munissait-il à cet effet de provisions de bouche. Ensuite il revenait vers Khadîja et prenait les provisions nécessaires pour une nouvelle retraite. Cela dura jusqu'à ce que la Vérité lui fut enfin apportée dans cette caverne de Hirâ. L'ange vint alors le trouver et lui dit : Lis ! ---Je ne suis «point de ceux qui lisent», répondit-il. L'ange me saisit aussitôt, raconta le Prophète ; il me pressa au point de me faire perdre toute force et me répéta ce mot : Lis ! --- Je ne suis point de ceux «qui lisent», répliquai-je encore. Pour la troisième fois l'ange me saisit, me pressa au point de m'enlever toute force, puis me lâcha en disant : Lis : au nom de ton Seigneur qui a créé. --- Il a créé «l'homme de sang coagulé». --- Lis : et ton Seigneur est le très «généreux» (sourate XCVI, versets 1, 2 et 3). En possession de ces versets, le coeur tout palpitant, le Prophète rentra chez Khadîdja-bent-Khowaïlid et s'écria : «Enveloppez-moi ! "Enveloppez-moi !» On s'empressa de le tenir enveloppé jusqu'au moment où son effroi fut dissipé. Alors, s'adressant à Khadîdja, il la mit au courant de ce qui s'était passé, puis il ajouta : Ah ! j'ai cru que j'en mourrais ! --- Non pas ! répondit Khadîdja. Certes jamais Dieu ne t'infligera d'affronts ; car tu es uni avec tes proches, tu soutiens les faibles, tu donnes à ceux qui n'ont rien, tu héberges les hôtes et tu secours les victimes des vicissitudes du droit.


MAHOMET / Hadith Boukhari, 6499 et Mouslim, 4200. «Le rêve provient de trois sources : il peut être une vision opérée par Allah, ou une attrition provoquée par satan ou le résultat des pensées qui animent l'intéressé à l'état de veille et se transforment en images au cours du sommeil.».


MAHOMET / Ibn `Abbâs. Un homme vint trouver l'Envoyé d'Allah et lui dit: «Cette nuit j'ai vu en songe un nuage qui laissait tomber en gouttes du beurre et du miel et la foule se précipitait pour les recueillir dans leurs paumes, les uns en prenant peu, d'autres beaucoup, lorsque tout à coup une corde lia le ciel à la terre et je te vis saisir cette corde et t'élever dans les airs. Puis vint un autre homme qui saisit la corde et s'éleva également; il vint ensuite un autre qui fit la même chose, puis un troisième vint et saisit la corde qui se rompit puis se rejoignit de nouveau afin de lui permettre de s'élever également». - «O Envoyé d'Allah, toi, pour qui je sacrifierais la vie de mon père, dit alors 'Abû Bakr, au nom d'Allah, laisse-moi donner l'interprétation de ce songe». - «Interprète-le», répondit le Prophète. - «Le nuage, reprit 'Abû Bakr, c'est l'islam; le miel et le beurre qui en tombaient c'est le Coran avec sa beauté et sa douceur; c'est le Coran dont les uns lisaient beaucoup et les autres peu. Quant à la corde liant le ciel à la terre, c'est la Vérité que tu nous as apportée et c'est en t'y attachant qu'Allah t'élevé. Après toi, viendra un homme qui se saisira de cette corde (de la Vérité) et qui, grâce à elle, s'élèvera. Un autre homme viendra ensuite et fera de même. Enfin, viendra un homme qui se saisira de la corde qui se rompra puis se rejoindra et l'homme s'élèvera. O Envoyé d'Allah! Toi pour qui je sacrifierais la vie de mon père, dis-moi si ce que j'ai dit est juste ou faux». - «Ton interprétation, répliqua le Prophète, est en partie juste et en partie fausse». - «Par Dieu, ô Envoyé d'Allah, dis-moi, je t'en conjure, en quoi je me suis trompé». - «N'adjure pas», répondit le Prophète.

REINE RADEGONDE. Son Testament spirituel : «satan vaincu par la Croix et traîné au triomphe de la Croix». Le Christ lui apparaît et lui dit «Vous êtes la perle précieuse de ma couronne».


FRANÇOIS D'ASSISE / par François-Émile Chavin de Malan. Un songe mystérieux le confirma dans ce projet. Pendant son sommeil, il vit un grand palais rempli d'armes, et aux murs étaient suspendus des boucliers éclatants. François, qui jusqu'alors n'avait vu dans la maison paternelle que d'immenses magasins de draps, fut transporté d'admiration. Il demanda : A qui sont ces armes et ce palais enchanté ? Une voix lui répondit : Tout cela est destiné à toi et à tes soldats. Le matin, il se leva tout joyeux ; n'ayant pas encore l'intelligence de ces avertissements secrets et symboliques, il prit à la lettre sa vision, se disposa sérieusement à partir, et faisant ses adieux à sa famille et à ses amis, il disait tout triomphant : Je suis assuré de devenir un grand prince. Mais obligé de s'arrêter à Spolète à cause d'une maladie, pendant une nuit de demi-sommeil, il entendit une voix qui lui de mandait quel était son but et son ambition. François exposa, franchement ses désirs. Cette voix, qui n'était autre que la voix de celui qui se tient toujours à la porte du cœur et qui frappe, reprit : «François, lequel des deux peut te faire plus de bien : le maître ou le serviteur ? - Le maître, répondit-il aussitôt. - Eh bien donc, reprit la voix, pourquoi abandonnes-tu le maître pour le serviteur, le seigneur pour le vassal ? - O mon Dieu ! Que voulez-vous que je fasse ? s'écria François. - Retourne dans ta ville ; là il te sera dit ce que tu dois faire; car il faut comprendre autrement la vision que tu as eue.».


JEANNE D'ARC / Extraits du Procès de Jeanne d'Arc. L'INTERROGATEUR : Quand avez-vous commencé à entendre des voix ? JEANNE : J'avais treize ans quand j'eus une voix de Dieu pour m'aider à me bien conduire. La première fois j'eus grand'peur. Cette voix vint sur l'heure de midi. Pendant l'été, dans le jardin de mon père. L'INTERROGATEUR : Étiez-vous à jeun ? JEANNE : J'étais à jeun. L'INTERROGATEUR : Aviez-vous jeûné la veille ? JEANNE : Je n'avais pas jeûné la veille ? L'INTERROGATEUR : De quel côté entendîtes-vous la voix ? JEANNE : J'ai entendu cette voix à droite, du côté de l'église, et rarement elle est venue à moi sans être accompagnée d'une grande clarté. Cette clarté vient du même côté que la voix, et il y a ordinairement une grande clarté. Quand je vins en France, j'entendais souvent la voix. L'INTERROGATEUR : Comment voyiez-vous cette clarté, puisqu'elle se produisait de côté ? JEANNE ne répond rien et passe à autre chose. Puis elle dit : Si j'étais dans un bois, j'entendrais bien ces voix venir. L'INTERROGATEUR : Comment était la voix ? JEANNE : Il me semble que c'était une bien noble voix, et je crois qu'elle m'était envoyée de la part de Dieu. A la troisième fois que je l'entendis, je reconnus que c'était la voix d'un ange. Elle m'a toujours bien gardée. L'INTERROGATEUR : Pouviez-vous la comprendre ? JEANNE: Je l'ai toujours bien comprise. L'INTERROGATEUR : Quel enseignement vous donnait la voix pour le salut de votre âme ? JEANNE : Elle m'enseignait à me bien conduire et à fréquenter les églises. Elle m'a dit qu'il était nécessaire que je vinsse en France. L'INTERROGATEUR : Est-ce la voix d'un ange qui vous parlait ? ou bien celle d'un saint ou d'une sainte, ou la voix de Dieu directement ? JEANNE : C'est la voix de sainte Catherine et de sainte Marguerite. Là-dessus, j'ai congé de Notre-Seigneur. Que si vous en doutez, envoyez à Poitiers où j'ai autrefois été interrogée. L'INTERROGATEUR : N'y a-t-il que les saintes qui vous aient apparu ? JEANNE : J'ai reçu aussi confort de saint Michel. L'INTERROGATEUR : Laquelle des apparitions vous est venue la première ? JEANNE : C'est saint Michel. L'INTERROGATEUR : Y a-t-il longtemps que vous avez eu la voix de saint Michel ? JEANNE: Je ne vous nomme pas la voix de saint Michel ; mais je vous parle du grand confort venu de lui. L'INTERROGATEUR : Quelle fut la première voix qui vint à vous quand vous aviez treize ans ou environ ? JEANNE : Ce fut saint Michel. Je le vis devant mes yeux et il n'était pas seul, mais bien accompagné d'anges du ciel. L'INTERROGATEUR : Est-ce de vous-même que vous vîntes en France ? JEANNE : Je ne vins en France que par l'ordre de Dieu. L'INTERROGATEUR : Vîtes-vous saint Michel et les anges en corps et en réalité ? JEANNE : Je les vis des yeux de mon corps aussi bien que je vous vois. Quand ils s'en furent, je pleurai, et j'aurais bien voulu qu'ils m'emportassent avec eux.


Depuis l'origine du monde à nos jours, des multitudes innombrables de personnes ont reçu des révélations spirituelles venant de Dieu Lumière


La Croix Glorieuse apparaît 7 fois en Normandie à Dozulé à Madeleine Aumont. Le 31 mai 1972, le Christ et l'Archange Michel annoncent la venue du Paraclet. Le 6 août 1982, l'Archange Michel déclare : Le moment est tout proche où l'imitateur sera foulé aux pieds, "satan est exterminé le 13/09/1989". La Croix Lumière Glorieuse, c'est le symbole spirituel de l'Alpha à l'Oméga, du Commandement originel au Jugement Dernier.